Une grande dame nous a quittés Au seuil de la félicité Doucement elle s’en est allée. Sa joie, sa générosité, La rime de (...)
Accueil > Kanerien Langazel ?
Dernier ajout : 15 mai 2018.
Loin des tracas du monde, palper la tourbe blonde
Marcher dans la rosée, plonger dans ses pensées,
Sur la frange des chemins rechercher les refrains,
Tordre dans tous les sens, les mots leurs quintessences
Et trouver la quiétude dans l’entière plénitude
De ce lieu Langazel, quoi de plus naturel ?
Une grande dame nous a quittés Au seuil de la félicité Doucement elle s’en est allée. Sa joie, sa générosité, La rime de (...)
Histoire de dire
Nous nous sommes présentés en 1985 aux épreuves du Kan an drask à Landelo (chant de la grive,ou mieux de la jeune fille (...)
Zone humide protégée
Des ministres piteux rançonnent les charrois
Dans les bois, les chemins, dans les cours de chalets ;
Le bon peuple, épuisé pour le fâcheux chat roi,
Emplit, le ventre creux, les bourses du chat laid.
Plus de bal, d’apparat, de joie ni de chaleur,
L’économie prescrit : " plus de voix au chapitre,
Renvoi de personnel, tyrannie du chat leurre ".
Le méchant couronné nargue en vilain chat pitre.
Sans-le-sou, affamés, subsistant de châtaignes,
Les sujets écrasés, leurs rêves chavirés,
Lassés d’être plumés par tous les gros chats teignes,
Décident révoltés : " dehors ces chats ! virés ! ".
Pour mener le combat, un frondeur chat luthier
Compose un chant de lutte au rythme chaloupé.
Détrônés les tyrans fuient sur un chalutier
Vers l’île des chafouins, abris des chats loupés.
Le challenge fêté sur les ponts, les chalands,
Sur les bateaux, les quais, sans croix ni chapelets,
Par les chats noirs ou blancs, les chats vifs, les chats lents,
Mène tous au chahut chassant les chats pelés...
r. lichou ( bataille de mots perdus )
J’élève ma mécréance au-delà de vos cieux,
Refusant allégeance et blasphémant vos dieux.
Je récuse vos sentences, vos attentats odieux.
Je choisis par dépit l’enfer et son concierge,
Bien loin d’un paradis, d’un quatre étoiles à vierges,
Lupanar pour bandits et trafiquants de cierges.
Est-ce outrageant de vivre et de croquer la pomme,
De préférer les livres à vos versets fantômes,
D’écouter l’enfant rire, d’aimer la femme et l’homme ?
Seraient-ils sataniques les vents dans les roseaux,
Les merles aux chants lyriques, les psaumes des ruisseaux ?
Sur terre tout est musique, seriez-vous sourds ou sots ?
Vous pouvez imposer tout à votre entourage,
Vous coiffer de lauriers ou vous couvrir d’hommages,
Votre cupidité fait fi de votre rage.
Massacreurs de consciences pour vos fins mercantiles,
Fossoyeurs de l’enfance pour vos idées débiles,
Debout, sous la violence, je vomis vos mobiles.
Votre haine je l’abhorre, comme votre suffisance.
Mon fils, pris par la mort pour trop de bienveillance,
Me laisse à mes remords, me laisse à mes errances.
Mes amis, mes trésors, portent mon existence...
Airelle ,( r. lichou )
Le général Leclerc, salué par notre modeste complainte, ressort la drague au port du Tinduff à Plougastel, après un carénage salutaire.
Bâti par les chantiers Tertu
Taillé dans des chênes tordus,
Issu des connaissances ardues
De vies de charpentiers têtus
Il file à nouveau sous le vent,
Vogue pour la joie des enfants
Donne des frissons aux parents,
Des ailes aux rêves des impotents...